L’Institut pour la Transition Energétique du bâtiment NOBATEK/INEF4 et la Technopole Pays Basque publient leur deuxième livre blanc commun, issu des échanges et débats de l’événement qu’ils ont co-organisé :
R-EVOLUTION : « Low Tech vs. High Tech : le bâtiment comme enjeu de réconciliation ? »
Au sommaire
- L’enveloppe comme lieu d’expérimentation pour l’optimisation énergétique
- Le système constructif comme vecteur de conception
- Du concepteur au constructeur : des formations à réinventer ?
Ce volume est préfacé par Jean-Baptiste LAISNEY, Directeur Développement Nouvelle-Aquitaine chez GA Smart Building, et postfacé par Olivier BOCQUET, Architecte Recherche Développement Innovation chez Tangram Architectes, les deux parrains de cet événement.
Low-tech vs. high-tech : Le bâtiment comme enjeu de réconciliation ?
A l’heure où les procédés de construction sont tournés vers le numérique et les nouvelles technologies, on observe un certain « retour aux sources » enclenché par l’arrivée en masse de nouvelles règlementations énergétiques et environnementales. Presque comme un phénomène de mode, biosourcés, recyclage, réemploi, etc., sont autant de termes émergents ces dernières années, et qui posent des questions relatives aux procédés de mises en oeuvre, aux limites constructives, et aux compétences engagées.
A cette vision s’opposent parfois les partisans des nouvelles technologies et les développements autour des enveloppes cinétiques ou dynamiques qui disposent, par exemple, d’éléments mobiles pour améliorer le confort à l’intérieur d’un local ou interagir avec leur environnement (usager, chaleur, humidité etc.).
Pourquoi leur mise en place n’est-elle pas plus répandue ? Quels sont les éléments inhérents à leur mise en oeuvre (consommation d’énergie, maintenance, climat extrême) ? Et si plutôt que de confronter ces deux mondes nous pouvions les réunir ? Et si nous imaginions des bâtiments susceptibles de réconcilier le low-tech et le high-tech ?